Comment devenir un growth hacker efficace en B2B : échanges et conseils
Hypothétise28 - le 25 Octobre 2025
Salut tout le monde, Je me demandais, pour ceux qui bossent dans le B2B et qui ont exploré le growth hacking, quelles sont les stratégies qui ont vraiment fonctionné pour vous ? Je suis curieuse de connaître les approches concrètes, les outils que vous recommandez, et surtout, comment vous avez adapté les méthodes traditionnelles de growth hacking (plutôt axées B2C) au contexte B2B. On parle souvent d'acquisition, mais la fidélisation et l'upselling, c'est comment dans ce contexte ? Hypothétise28
Commentaires (12)
Salut, Question pertinente ! Du growth hacking en B2B, c'est un peu comme faire pousser des orchidées dans le désert : faut s'adapter. L'acquisition, c'est une chose, mais le nerf de la guerre, c'est la relation à long terme. Perso, j'ai vu pas mal de succès avec une approche "account-based marketing" (ABM) trèèès poussée. Au lieu de balancer du contenu à tout-va, on identifie les comptes clés, on comprend leurs besoins spécifiques, et on leur concocte du contenu sur-mesure. Ça demande plus de boulot au départ, mais le ROI est souvent bien supérieur. On utilise des outils comme HubSpot ou Marketo pour automatiser une partie du processus, mais le vrai plus, c'est le contact humain. On organise des webinars exclusifs, des démos personnalisées, des événements VIP... Bref, on chouchoute nos prospects. Un truc qui marche bien aussi, c'est de miser sur le "thought leadership". On publie des études de cas, des livres blancs, des articles de blog pointus... On se positionne comme un expert dans notre domaine, et les prospects viennent naturellement vers nous. Faut pas hésiter à partager son expertise sur LinkedIn, à participer à des conférences, à animer des ateliers... Et pour la fidélisation et l'upselling, c'est là que le bât blesse souvent. Faut pas se contenter de vendre un produit, faut offrir un service exceptionnel. On met en place un programme de "customer success" béton, avec des chargés de compte dédiés, des formations personnalisées, un support technique réactif... On anticipe les problèmes, on propose des solutions proactives, on est toujours à l'écoute de nos clients. On peut aussi utiliser des outils comme Salesforce ou Zendesk pour suivre l'évolution de la relation client et identifier les opportunités d'upselling. En parlant de ça, je me suis renseigné sur comment devenir un growth hacker efficace en B2B et les infos que j'ai trouvées étaient vraiment enrichissantes. Ça peut être une bonne ressource pour démarrer. Après, chaque entreprise est différente, donc faut tester, mesurer, et adapter sa stratégie en permanence. Mais en B2B, l'humain reste au cœur de la démarche. Faut pas l'oublier.
Merci pour ce partage d'expériences ! L'approche ABM, c'est clair que ça demande un investissement initial conséquent, mais si le ROI suit, ça vaut le coup. Je me demandais justement comment vous faisiez concrètement pour identifier les "comptes clés" ? Quels critères vous utilisez ? C'est la taille de l'entreprise, son secteur d'activité, ou plutôt son potentiel de croissance avec votre solution ?
Excellente question sur l'identification des comptes clés ! Pour ma part, en plus de la taille et du secteur, je regarde de près l'adéquation entre leurs défis et ce que notre solution apporte. Parfois, une boite plus petite mais avec un besoin très précis sera plus intéressante qu'un gros poisson qui n'est pas vraiment dans notre cible. Il faut aussi scruter leur présence en ligne et leur engagement potentiel. Un bon alignement des valeurs est un plus non négligeable, selon moi.
L'alignement des valeurs, c'est un point souvent sous-estimé mais primordial... 🤔 Pour compléter, je partage cette vidéo de Théo Guillaumin sur le growth hacking B2B. Il y parle justement de stratégie d'acquisition et ça peut donner des pistes intéréssantes : 👇
Faire du business avec des entreprises qui partagent une vision commune, ça facilite grandement les choses. 🤝
Bon, je voulais vous faire un petit retour après avoir creusé l'ABM et le "thought leadership" comme suggéré. On a mis en place une série de webinars hyper ciblés, et franchement, le taux d'engagement a explosé. Clairement, le sur-mesure, ça paie. Pour l'identification des comptes clés, on a affiné nos critères, en intégrant l'alignement des valeurs comme mentionné – et ça fait une différence dingue en termes de qualité des leads. Merci pour les conseils, c'est top de pouvoir échanger comme ça !
Super content d'entendre que les webinars ciblés ont porté leurs fruits ! C'est exactement ça, le sur-mesure, ça transforme l'engagement. Et bravo pour l'intégration de l'alignement des valeurs dans vos critères de sélection. On dirait que vous avez trouvé la recette gagnante. Faut continuer sur cette lancée !
Merci beaucoup pour le partage de la vidéo et de ton point de vue. C'est super enrichissant d'avoir des retours concrets comme ça ! 👍 Vais regarder ça attentivement. 😉
L'inbound et l'outbound, c'est le Yin et le Yang du B2B, non ? J'ai toujours pensé qu'il fallait jongler avec les deux. D'un côté, l'inbound attire les prospects qualifiés comme le miel attire les abeilles, surtout si on mise sur un SEO stratégique. D'ailleurs, concernant les mots-clés, il est dit que le 'growth hacking' et 'B2B' sont importants, et c'est indéniable. Sans oublier le 'hacking' lui-même, cette mentalité de contourner les obstacles avec créativité, un peu comme un poète qui rime avec les contraintes. De l'autre, l'outbound va chercher le prospect là où il se cache, avec des séquences LinkedIn ou du cold emailing bien ficelées. En parlant de LinkedIn, je me demande si certains d'entre vous ont déjà testé le "scraping d'intention" ? Ça pourrait être une approche intéressante pour identifier les entreprises qui ont des besoins précis et qui sont donc plus susceptibles d'être intéressées par notre solution. Et pour revenir à l'acquisition, je crois beaucoup aux micro-tests. Tester différentes approches sur de petits échantillons permet d'optimiser rapidement sa stratégie et d'éviter de gaspiller des ressources précieuses. Il faudrait voir aussi l'importance de la vidéo personnalisée. Une vidéo, même courte, peut avoir un impact énorme sur l'engagement, surtout si elle est adressée directement au prospect et qu'elle répond à ses besoins spécifiques. C'est un peu comme écrire un poème sur mesure pour chaque client : ça demande du temps, mais l'effet est garanti. Enfin, je suis persuadé que la personnalisation dynamique est la clé. Adapter le contenu en fonction du profil du visiteur, de son secteur d'activité, de ses centres d'intérêt... c'est le meilleur moyen de créer une expérience utilisateur unique et mémorable. On peut pas faire du vers de même, il faut l'adapter à son lecteur, non ?
Le Yin et le Yang, j'aime bien cette image pour l'inbound et l'outbound. C'est vrai qu'on a tendance à les opposer, mais en réalité, ils se complètent bien. Le scraping d'intention, je n'ai jamais testé, mais ça m'intrigue... Faut que je me penche sur la question. Merci pour le partage !
Le Yin et le Yang, c'est une belle image, mais je me demande si c'est pas un peu trop simpliste 🤔. Dans ma boîte, on a surtout misé sur l'inbound avec du contenu hyper pointu et un SEO aux petits oignons, et ça a bien marché. L'outbound, on l'a un peu laissé de côté, on n'avait pas les ressources pour faire les deux à fond. Peut-être qu'on aurait pu faire mieux avec un peu d'outbound, mais bon... faut faire des choix 🤷♂️.
C'est pas faux, l'inbound a ses avantages, surtout si t'as des experts pour pondre du contenu qui décoiffe. Cela dit, même avec un inbound de compétition, je pense qu'une petite dose d'outbound ciblé, ça peut aider à aller chercher les prospects qui sont pas encore dans ta "bulle", ceux qui savent pas encore qu'ils ont besoin de toi. C'est un peu comme les vaccins, ça te protège contre les menaces extérieures. Faut juste pas en abuser, sinon tu deviens parano. 😷
Pour compléter ce que disait Guvenlikci sur l'outbound, un truc qui peut marcher pas mal, c'est de cibler les entreprises qui recrutent activement des profils liés à votre solution. Si une boîte embauche un chef de projet transformation digitale, par exemple, c'est peut-être le moment idéal pour lui proposer vos services d'accompagnement. On peut utiliser des outils comme LinkedIn Recruiter ou des job boards pour détecter ces signaux faibles et adapter notre discours en conséquence. L'idée, c'est de montrer qu'on comprend leurs enjeux et qu'on peut les aider à atteindre leurs objectifs de recrutement. C'est une approche moins intrusive que le cold emailing classique, et ça peut ouvrir des portes intéressantes.